La voyance d’aujourd’hui

La voyance existe depuis la nuit des temps, et a accompagné l’Histoire. Dans l’Antiquité la voyance est pratiquée par les prêtres utilisant comme supports les éléments de la nature. Au Moyen-Age elle est redoutée et interdite par l’Eglise, qui la qualifiera de sorcellerie. Au Siècle des Lumières, le terme employé pour désigner la prédiction de l’avenir est la lecture de « la Bonne Aventure », celle-ci est officiellement interdite en France, mais reste très pratiquée à l’époque.

La voyance a été présente dans de nombreuses civilisations (dans la Grèce Antique, à Delphes, les grecs venaient consulter l’Oracle, par exemple), dans de nombreux pays, d’Orient en Occident.

De grands voyants ont permis d’informer le grand public, parfois sceptique, sur l’existence de cette pratique. Nostradamus reste sans doute à ce jour, le voyant le plus connu du grand public.

Elle a convaincu néophytes et initiés, les a guidé à un moment précis ou tout au long de leur vie. Elle a laissée une trace qu’elle prolonge encore aujourd’hui.

Il paraîtrait même que dans des temps difficiles, lorsque l’avenir semble incertain (l’avenir personnel, autant que collectif, l’avenir d’un pays ) elle est davantage convoquée et sollicitée pour satisfaire des individus en mal de réponses face aux instabilités (politiques, financières, sentimentales etc…) et aux aléas de la vie.

La voyance peut s’exercer de différentes façons. Elle peut être pure, elle peut se manifester par le biais de flashs, et assez souvent elle s’appuie sur des supports. Ces supports permettent au praticien de provoquer cet état de voyance. Eux aussi ont traversé le temps, de telle sorte que les supports d’aujourd’hui sont sensiblement les même que ceux d’hier. Qu’il s’agisse de la numérologie, de l’astrologie, des tarots, du pendule, de la boule de cristal, pour ne citer qu’eux, ce sont des outils qui concourent à une même chose : la lecture et l’interprétation d’événements à venir concernant la personne qui consulte le professionnel de la voyance.

Dans une voyance, on dénombre deux protagonistes. Le premier protagoniste demandant au second, doté de cette capacité de voir exceptionnelle, qu’il l’informe de son avenir. Un lien important s’instaure entre ces deux individus, entre consultant et voyant. Le voyant a pour rôle d’anticiper l’histoire à venir. Il peut éclairer le consultant sur des problèmes à prévoir dans cette histoire et sur la façon de gommer du scénario ces éventuels problèmes. Le consultant a pour rôle de prolonger ou de réécrire l’histoire, selon qu’elle lui convient ou non en l’état, puisqu’il s’agit de son histoire. Tout deux sont détenteurs d’une scénari, d’une histoire de vie à venir, dont seul le consultant possède la capacité à la produire, à la faire évoluer, à la magnifier ou au contraire la faire dévier ou chavirer.

Quoi qu’il en soit l’expérience de la voyance n’est jamais anodine, rare sont les voyeurs qui consultent « juste pour voir » et fort heureusement.

C’est une expérience qui bouleverse le consultant, parce que bien souvent ce bouleversement est nécessaire à sa vie. Il a besoin d’éclaircissement sur sa situation personnelle pour pouvoir avancer, ou parfois juste pour être rassuré. Les conseils avisés du voyant et ses prédictions représentent bien souvent l’espoir d’écrire à son histoire une fin heureuse