Généralités sur la voyance

Voyance-Clairvoyance-Claireaudience-Mediumnite

Les parapsychologues différencient généralement :

  • Les perceptions extra-sensorielles (PES) : clairvoyance, précognition, télépathie ;
  • La psychokinèse (PK) : macro-psychokinèse (sur des objets de taille « normale »), micro-psychokinèse (au niveau quantique), bio-psychokinèse (sur des organismes vivants)
  • Clairvoyance

La Clairvoyance est un moyen de perception extra-sensorielle qui permet à une personne de percevoir des objets, des personnes, des lieux par l’intermédiaire de flashs de perception subtile. Cette faculté permet également de lire certains évènements survenus dans le passé, ou susceptibles de se produire dans l’avenir.
Cette perception est habituellement de nature visuelle mais elle s’adjoind parfois d’impressions auditives (on parle alors de Clairaudience) ou kinesthésiques (on parle alors de Clairessenti : des impressions surgissent après avoir touché un objet appartenant à une personne).

Par abus de langage, le terme de Clairvoyance fait référence à toutes les formes de perception extra-sensorielle grâce à laquelle une personne reçoit une information par des canaux de perception subtiles.

La Clairvoyance réfère plus précisément à une réception d’information en temps réel, sans que cette information ne provienne intentionnellement d’un autre être humain (comme c’est le cas dans le phénomène de télépathie).

Les recherches scientifiques sur la Précognition

La Précognition désigne la réception d’informations concernant des évènements et des situations futurs reçues par perception extra-sensorielle.
Des recherches scientifiques, effectuées dans des conditions contrôlées, auraient mis en évidence, selon les parapsychologues, des effets qui pourraient être interprétés en terme de Précognition.

On remarquera en particulier les travaux de Dick Bierman, de l’université d’Utrecht. Différentes variables bio-physiologiques de sujets, auxquels sont montrés différentes diapositives, sont enregistrées. Le chercheur a mis en évidence qu’avant la visualisation de certaines images (en particulier lorsqu’elles sont de nature violente), on détecte une excitation au niveau des mesures bio-physiologiques que l’on ne retrouve pas pour les images neutres. De telles variations devraient être enregistrées après la visualisation de l’image, mais pas avant.

Dick Bierman ne sait pas lui-même comment expliquer cet effet mais pose la question de savoir s’il ne s’agit pas de perceptions de Précognition. Ce même effet a pu être mis en évidence dans les tracés effectués lors d’expériences de psychologie cognitive plus classiques et dans lesquelles les chercheurs avaient simplement étudié les réactions après visualisation d’une image.
D’autres travaux portant sur la Précognition ont été effectués, notamment lors de protocoles de vision à distance au Stanford Research Institute.

On peut s’étonner que les résultats de telles recherches ne soient pas plus connus. Ce phénomène n’est sûrement pas étranger au fait que si de telles perceptions précognitives étaient acceptées par l’ensemble de la communauté scientifique, cela signifierait que les modèles théoriques actuels dans le domaine de la physique sont incomplets car ils prohibent l’existence d’informations qui pourraient aller du futur vers le présent. De la même façon, il n’existe actuellement aucune théorie permettant d’expliquer comment un sujet pourrait obtenir une telle information menant à ces réactions inconscientes enregistrées au niveau bio-physiologique.

Pour rendre compte de tels phénomènes, il faudrait abandonner le principe de causalité en physique. Étant donné le rôle central de cet axiome, et l’efficacité de la physique actuelle, on peut mettre sérieusement en doute les expériences citées.
Certains chercheurs émettent l’hypothèse que ce sont ces perceptions précognitives inconscientes qui peuvent, dans certains cas, donner lieu à des formes de précognitions conscientes concernant des évènements à venir.

On notera en particulier à ce propos les travaux de Cox effectués dans les années 1950. Son raisonnement fut le suivant : si des personnes ont des capacités précognitives, elles doivent être en mesure d’éviter certains accidents de façon inconsciente. Pour étudier cette hypothèse, Cox demande à différentes compagnies de chemins de fer de faire les listes de passagers pour tous les trains ayant eu des accidents sur une période de plusieurs années. Il a ensuite comparé le nombre de passagers dans chacun de ces trains le jour de l’accident, les six jours le précédant, 14 jours avant et enfin 28 jours avant. Ses recherches montrent que statistiquement le nombre de passagers le jour de l’accident était inférieur aux autres jours faisant office de points de comparaisons (les six jours précédent, 14 jours avant, 28 jours avant). À moins de supposer qu’il y a un biais dans ces recherches, de tels résultats semblent ne pas pouvoir être expliqués par l’hypothèse probabiliste, qui réduit les Précognitions à des impressions subjectives trouvant leur origine dans des coïncidences statistiques